Balade dans les chemins autour de Peshkopi.
Cool, ce matin grand soleil, je prends mon petit déjeuner avec Gazi, le belge rencontré hier soir.
Il m’indique des endroits grandioses à une vingtaine de kms d’ici, le parc national de Lura , région montagneuses dominées par le pic de Kurora et Lurés qui culmine à 2110 m., l’état des pistes y est difficile et nécessite un 4x4.
Comme j’ai du temps sur mon planning, n’ayant pu faire les météores, je décide de me poser un jour de plus dans le coin et d’aller tourner du côté de ce parc, si l’accès y est trop difficile, ce sera l’occasion de faire une petite randonnée pédestre.
Vue de mon petit balcon, la brume se lève sur Peshkopi laissant place à un beau ciel bleu.
Le bâtiment ou je loge, 4 éme étage.
Petit tour en ville, les minibus, il y en a partout, les Albanais l’utilisent beaucoup pour se déplacer, ils vont dans toutes les directions et vous amènent dans les endroits les plus reculés pour un prix dérisoire. Je comprends maintenant pourquoi dans des endroits paumés des gens attendent au bord de la route.
La petite ville de Peshkopi est très animée, dans cette rue on y trouve de tout, du forgeron, au menuisier, mécanicien, vendeurs de briques, de casseroles, de grillages, de chaussettes, de cercueils…C’est le grand déballage sur les trottoirs.
Les charrettes se croisant avec les Mercedes (c’est dingue le nombre de cette marque de voiture qu’il y a en Albanie, de la plus rutilante à des épaves…)
J'y ai passé 1 heure ne pouvant faire 20 m. sans me faire interpeller, les Albanais sont curieux, me demandant d’où je viens, mon travail…Ils ont le sourire jusqu’aux oreilles quand je leur dis que leur pays est magnifique…
J’ai acheté 3 belles oranges, 2 bananes, 1 kiwi, 1 sac de chips pour 1€35.
Dans ce coin, sur la route on rencontre beaucoup de personnes tenant leur vache ou mulet en laisse (nous c’est les chiens), les laissant brouter l’herbe des fossés contribuant ainsi au nettoyage des bords de route. Ils en prennent soin c’est leur bien le plus précieux.
Les enfants jouent au football dans un terrain vague.
La balade. En face les montagnes du parc.
Je traverse le Drin.
La vue de l’autre versant de la vallée.
Je me lance dans une piste bien roulante.
Je ne trouverais jamais le chemin qui monte vers les sommets, il y en a beaucoup trop, les petits villages n’ont pas de pancartes, bref, je suis paumé…
Cela ne m’empêche pas de suivre des pistes un coup à droite, un coup à gauche, de traverser des petites fermes avec le coucou des habitants.Super.
Je traverse des petits ruisseaux.
Beaucoup de petits torrents qui traversent les chemins, j’en profite pour nettoyer mes bottes.
Je refranchis le Drin Noir.
Ma petite pause vitamine.
Ce pont non mentionné sur la carte, me permet de ne pas faire demi-tour et finalement faire une boucle de 66 kms bien agréable sous une température avoisinant les 30 degrés.
Retour à Peshkopi, plein d’essence, lavage de la moto et graissage de la chaine, fin de cette petite journée sympa.
J’ai rendez-vous avec Gazi pour une petite mousse et prendre le repas ensemble.